Les différentes problématiques féminines d'une fausse couche ou d'une IVG
Les fausses couches et les IVG restent encore tabous, même parfois sans qu'on ne subisse de pression, on sent comme instinctivement qu'il est préférable de garder nos ressentis nous, seulement ce sont des tristesses, des douleurs qui vont se fondre en nous comme des empreintes indélébiles.
Si vous êtes passée par cette épreuve et que vous sentez que vous portez encore en vous, un poids, une mélancolie ou toute autre émotions ou inconforts physiques ou psychologie, vraiment pensez à consulter un professionnel de la santé mentale pour vous accompagner quelques temps.
Aussi de mon point de vue, mais c'est tout à fait personnel, il est préférable de combiner avec un accompagnement énergétique pour nettoyer les mémoires, les énergies qui se sont greffées autour de cette situation.
Voyons ensemble les différentes problématiques que ces cas de figure peuvent déclencher:
1. Problématiques émotionnelles et psychologiques
Deuil et perte
-Deuil invisible : La société minimise souvent la perte d’un enfant non né, ce qui rend le deuil solitaire et incompris.
-Sentiment de vide : Difficulté à accepter l’absence d’un projet de vie, d’un futur imaginé.
-Ambivalence (surtout après IVG) : Mélange de soulagement et de tristesse, ce qui peut créer une confusion interne.
Culpabilité et honte
-Culpabilité (même irrationnelle) : “Ai-je fait quelque chose de mal ?”, “Est-ce de ma faute ?” (fausse couche) / “Ai-je eu le choix ?” (IVG).
-Honte : Peur du jugement, surtout dans un contexte où l’IVG reste tabou ou moralement condamnée malgré la légalisation.
-Auto-accusation : Sentiment d’avoir “échoué” en tant que femme ou future mère.
Anxiété et dépression
-Peur de revivre la même expérience : Anxiété lors d’une future grossesse.
-Symptômes dépressifs : Tristesse persistante, perte de motivation, isolement.
-Troubles du sommeil : Cauchemars, insomnies liés à l’expérience.
Colère et injustice
-Colère envers soi-même, son corps, le partenaire, le système médical, ou une entité divine.
-Sentiment d’injustice : “Pourquoi moi ?”, surtout si la grossesse était très désirée.
2. Problématiques physiques
Récupération corporelle
-Fatigue intense : Le corps a besoin de temps pour se remettre (saignements, hormones, etc.).
-Douleurs physiques : Crampes, maux de ventre, seins gonflés (lactation possible après une fausse couche tardive).
-Déséquilibres hormonaux : Sautes d’humeur, acné, prise/perte de poids.
Relation au corps
-Sentiment de trahison : Le corps est perçu comme “défaillant” ou “incapable”.
-Peur de son utérus : Apprehension lors des règles, des rapports sexuels, ou d’une future grossesse. ----Dissociation : Certaines femmes se déconnectent de leur corps pour éviter la douleur.
3. Problématiques énergétiques et spirituelles
Blocages énergétiques
-2e chakra (sacré) : Lieu de la créativité, de la sexualité et de la gestation. Peut être bloqué par la peur, la culpabilité ou la honte.
-3e chakra (plexus solaire) : Siège de la confiance en soi et du pouvoir personnel, souvent affaibli après une telle épreuve.
-4e chakra (cœur) : Peut se fermer par peur de revivre une souffrance similaire.
Mémoires akashiques et karmiques
-Mémoires de vies passées : Certaines femmes ressentent que cette épreuve est liée à un karma ou à un contrat d’âme non résolu.
-Mémoires transgénérationnelles : Transmission de deuils non résolus (avortements, fausses couches, abandon d’enfants dans la lignée familiale).
-Mémoires cellulaires : Le corps garde en mémoire la trace de l’expérience, même après la guérison physique.
Crise de sens et de foi
-Remise en question spirituelle : “Pourquoi Dieu/la Vie/l’Univers m’a fait ça ?”.
-Perte de confiance en la vie : Difficulté à croire en un futur joyeux ou en la possibilité d’être mère. ------Questionnement existentiel : “À quoi bon tout ça ?”, surtout si la grossesse était très désirée.
4. Problématiques relationnelles
Avec le partenaire
-Déséquilibre dans le couple : L’un peut vouloir “tourner la page” plus vite que l’autre.
-Communication difficile : Non-dit, évitement du sujet par peur de raviver la douleur.
-Baisse de libido : Liée à la fois à la fatigue physique et à la peur de revivre une grossesse.
Avec l’entourage
-Manque de soutien : Phrases maladroites (“Tu peux en refaire un”, “C’est mieux comme ça”), minimisation de la douleur.
-Isolement : Sentiment que personne ne comprend vraiment ce qu’on traverse.
-Jalousie ou tristesse face aux grossesses/naissances dans l’entourage.
Avec la société
-Tabou autour de l’IVG : Crainte d’être jugée, surtout dans des milieux conservateurs.
-Pressure sociale : “Quand est-ce que tu vas avoir un enfant ?” (après une fausse couche).
-Manque de reconnaissance : Le deuil périnatal n’est pas toujours reconnu comme un “vrai” deuil.
5. Problématiques existentielles et identitaires
Remise en question de la féminité
-Sentiment d’échec : “Je ne suis pas une vraie femme si je ne peux pas porter un enfant.”
-Peur de ne jamais être mère : Anxiété liée à la fertilité future.
-Identité brisée : Difficulté à se projeter dans l’avenir (“Qui suis-je maintenant ?”).
Projets de vie
-Peur de recommencer : À avoir un enfant, à aimer à nouveau, à faire confiance à la vie.
-Changement de priorités : Certaines femmes réorientent leur vie (carrière, spiritualité, adoption, etc.). --Culpabilité de “passer à autre chose” : Comme si avancer était une trahison.
6. Problématiques pratiques et administratives
-Démarches médicales : Suivi post-IVG/post-fausse couche, examens, peur des résultats.
-Retour au travail : Difficulté à se concentrer, peur des regards ou des questions.
Une fausse couche ou une IVG touche toutes les dimensions de l’être (corps, cœur, âme, esprit, relations). Mon rôle en tant qu’énergéticienne et lectrice d’annales akashiques est d’offrir un accompagnement holistique, qui prend en compte toutes ces couches, et d’aider ces femmes à retrouver leur pouvoir, leur paix et leur confiance en la vie.